Solo exhibition
Exposition personnelle
02.04.2021—31.07.2021
Galerie Loevenbruck
Paris, FR
Marcel Storr. Œuvres choisiesMarcel Storr. Selected Works Marcel Storr
« Savante ou non, toute œuvre géniale au premier abord nous paraît unique, inclassable, et nous éprouvons un choc à la voir pour la première fois. Comme les grands inspirés, réformateurs ou inventeurs de mondes, Storr, le balayeur du bois de Boulogne, était un génie visionnaire, et il savait »
Laurent Danchin
Marcel Storr naît en 1911 à Paris. Abandonné par sa mère à l’âge de trois ans, il est placé par l’Assistance publique comme garçon de ferme, puis passe son adolescence entre familles d’accueil et sanatoriums, souffrant de surdité et subissant des sévices physiques et psychologiques. Passé sa majorité, Storr effectue divers métiers tout en commençant à dessiner dans le plus grand secret. Un rapport de 1946 d’un inspecteur de l’Assistance publique signale son don certain pour le dessin.
Au début des années 1960, sa future épouse, Marthe, est embauchée comme gardienne de l’école de la rue Milton dans le IXe arrondissement de Paris. Peu de temps après, il trouve un emploi plus stable auprès de la Ville de Paris, balayeur de feuilles mortes au bois de Boulogne. Sans éducation artistique, Storr a créé en plus de quarante ans un ensemble hors du commun d’une soixantaine de dessins d’architectures imaginaires, sur de grandes feuilles de papier à dessin, aux détails scrupuleux, aux couleurs chatoyantes et aux proportions immenses.
En 1971, Liliane Kempf, présidente d’une association de parents d’élèves, découvre les dessins de Marcel Storr grâce à l’insistance de sa femme. Storr noue alors des liens avec le couple Kempf, qui se resserrent après la mort de son épouse, en 1972, et prennent la forme d’une aide matérielle et morale. Les années qui précédent le décès de Storr, en 1976, sont marquées par les hospitalisations. On lui diagnostique un délire de persécution et une mégalomanie. Le couple Kempf exécute la volonté de l’artiste après sa mort, en assurant d’abord la conservation de son œuvre, puis sa diffusion, et ce, depuis près de quarante ans.
Dossier de presse
“Whether learned or not, every work of genius appears to us at first as unique, unclassifiable, and we feel a shock when we see it for the first time. Like the truly inspired, the reformers or inventors of worlds, Storr, the sweeper of the Bois de Boulogne, was a visionary genius, and he knew it”
Laurent Danchin
Marcel Storr was born in Paris in 1911. He was abandoned by his mother at the age of three and placed by the Assistance Publique as a farmhand, then went on to spend his teenage years between foster families and sanatoriums. He suffered from deafness and was physically and psychologically abused. After reaching his majority, Storr did various jobs while at the same time drawing in the utmost secrecy. A report dated 1946 by an inspector from the Assistance Publique notes a definite artistic gift. In the early 1960s his future wife, Marthe, was taken on as a caretaker at a school in Rue Milton, in the 9th arrondissement of Paris. Shortly afterwards Storr found a more stable job with Paris city council, sweeping up dead leaves in the Bois de Boulogne.
Over more than forty years Storr, who had no artistic education, created an extraordinary ensemble of some sixty drawings of imaginary buildings, executed on big sheets of drawing paper with scrupulous details and shimmering colours, and on an immense scale. In 1971 Marthe showed these drawings to Liliane Kempf, the president of a parent-teacher association she met during her work. Storr now developed a relationship with the Kempfs, which grew stronger after his wife’s death in 1972. They gave him material and moral support. In the years before his death, in 1976, Storr was frequently hospitalised. He was diagnosed with persecution mania and megalomania. The Kempfs became the executors of his will after his death, ensuring the conservation of his work, and then its dissemination. And so it has been for nearly forty years.
Press release
Vue de l’exposition « Marcel Storr. Œuvres choisies », galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
Exhibition view, “Marcel Storr. Œuvres choisies”, galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.

Vue de l’exposition « Marcel Storr. Œuvres choisies », galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
Exhibition view, “Marcel Storr. Œuvres choisies”, galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.

Vue de l’exposition « Marcel Storr. Œuvres choisies », galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
Exhibition view, “Marcel Storr. Œuvres choisies”, galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.

Vue de l’exposition « Marcel Storr. Œuvres choisies », galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
Exhibition view, “Marcel Storr. Œuvres choisies”, galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.

Vue de l’exposition « Marcel Storr. Œuvres choisies », galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
Exhibition view, “Marcel Storr. Œuvres choisies”, galerie Loevenbruck, Paris, 2021.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy Loevenbruck, Paris.

Marcel Storr
Sans titre, 1970
Marcel Storr
Sans titre, 1970
Sans titre, 1970
Sans titre, 1970
Crayon, encre de couleur et vernis sur papier Canson
49,5 × 60,8 cm
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© Photo Bertrand Kempf, Fonds Marcel Storr, courtesy Loevenbruck, Paris.
Pencil, colored inks and varnish on Canson paper
19 5/16 × 23 5/8 in
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© Photo Bertrand Kempf, Marcel Storr Archives, courtesy Loevenbruck, Paris.
49,5 × 60,8 cm
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© Photo Bertrand Kempf, Fonds Marcel Storr, courtesy Loevenbruck, Paris.
19 5/16 × 23 5/8 in
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© Photo Bertrand Kempf, Marcel Storr Archives, courtesy Loevenbruck, Paris.
