24.06.2017—03.09.2017
Les Abattoirs
Toulouse, FR

Peindre comme je bouge
Morgane Tschiember

Avec les œuvres de : Karel Appel, Pierrette Bloch, Guillaume Bresson, Alberto Burri, Corentin Canesson, César, Christo Coetzee, Guillaume Durrieu, lucio Fontana, Sam Francis, Aaron Garber-Maikovska, Per Kirkeby, Lee Krasner, Georges Mathieu, Manolo Millares, Alfonso Ossorio, Mimmo Paladino, Arnulf Rainer, Bernard Réquichot, Judit Reigl, Milton Resnick, Lili Reynaud-Dewar, Làzaro Saavedra, Carolee Schneemann, Kazuo Shiraga, Yasuo Sumi, Atsuko Tanaka¸ Thu-Van Tran, Morgane Tschiember, Chiyu Uemae, Emilio Vedova, Toshio Yoshida, Jiro Yoshihara, etc.

Cette exposition rassemble des œuvres historiques de la collection, des acquisitions récentes et des invitations à des artistes qui questionnent le geste de l’art aujourd’hui : peindre comme je bouge ? Peindre comme je danse ? Peindre comme je saigne ? Peindre comme je vis ? 

« Je suis un peintre qui étend les principes visuels de la peinture dans le temps et dans l’espace » explique Carolee Schneemann au moment où, dans les années 1960, elle bascule vers les premières performances et au « cinéma étendu » à l’art. A l’occasion de l’acquisition de l’installation Precarious de l’artiste lauréate du Lion d’or de la dernière Biennale de Venise, et du dépôt exceptionnel de trois de ses œuvres par l’artiste Judit Reigl, récente lauréate du Prix AWARE, les Abattoirs proposent l’exposition « Peindre comme je bouge ».

Celle-ci a pour point de départ les œuvres de la collection autour de l’abstraction et de la gestualité à partir des années 1950 quand, à la suite de Jackson Pollock, artistes américains, européens et japonais, décidaient que la peinture était avant tout un acte physique, une aventure existentielle dont le corps du peintre est le prolongement dans l’espace. Cette question de la réalité du corps, notamment du corps de l’artiste, se développe ici avec des peintures historiques de Sam Francis, Lee Krasner, Judit Reigl, Kazuo Shiraga etc. Ces œuvres s’entremêlent à des acquisitions récentes et à des invitations d’artistes qui questionnent eux aussi le geste de l’art aujourd’hui : peindre comme je bouge ? Peindre comme je danse ? Peindre comme je saigne ? Peindre comme je vis ?

 

Source : www.lesabattoirs.org