Cette exposition a été conçue par deux artistes Nadine Lère et Roberto Martinez pour l’Hôtel du Belvédère à Cerbère. Ce lieu d’ancrage situé en Catalogne, a déterminé le thème de cette première exposition.

La situation géographique de la ville de Cerbère, dernier port avant l’Espagne (Portbou), et première ville côté méditerranéen des Pyrénées qui relient la mer à l’océan (Hendaye), participe du désir d’y créer cette manifestation.

Vue de la ville l’hôtel impose une présence sereine, sans écrasement. Ce lieu atypique, comme résistant au temps, est comme un bateau ou un phare. Une hétérotopie à lui seul, comme le bateau dont parle Michel Foucault. Il fait partie des symboles de Cerbère. Cerbère ce petit port où commencent, ou se terminent, suivant l’humeur, les Pyrénées, nous apparaît parfait pour créer avec des artistes concernés par la question de Liberté.

Sont réunis ici des artistes femmes et hommes. Comme chez les premiers habitants de la terre, femmes et hommes oeuvrent ensemble. Ils se soutiennent, échangent, se respectent, se mettent à la tache avec plaisir, laissent naître et s’épanouir les espaces de liberté que les rencontres suscitent, indispensables à la création.

Pour cette première exposition chaque artiste avec ses partis pris, a réalisé une œuvre sur le thème du « Rayon Vert », cher à Jules Verne et porté au cinéma par Éric Rohmer. Chacun propose avec ses gestes, outils/médium et pensées, une œuvre originale qui invite au dialogue.

L’exposition donne à voir des propositions hétérogènes qui dialoguent aussi entres-elles. L’intérêt de la diversité des réalisations permet d’envisager l’invention d’un monde, du moins de nous en faire une idée. Nous avons sélectionné ces artistes à l’estime, nous connaissons leurs travaux mais aussi leurs esprits vifs et les valeurs qu’humainement chacun défend.

Humour et poésie furent déterminants avec les artistes quant à l’élaboration des réalisations pour donner corps à cette exposition.

https://hotel-belvedere-cerbere.fr/