Solo exhibition
Exposition personnelle
13.03.2020—01.08.2020
Galerie Loevenbruck
Paris, FR
Plages et désert Gilles Aillaud
Gilles Aillaud (1928-2005) n’a pas peint que des animaux enfermés dans les cages de zoo ou des animaux en liberté un peu cachés dans leur environnement naturel (au Kenya, par exemple), thèmes qui ont assis – et quelquefois figé – sa notoriété dans l’unique figuration narrative.
À la fin des années 1970, il exécute, à l’huile sur de très grands formats, les paysages arides et montagneux de Skyros (Grèce). Ces tableaux sont montrés pour la première fois dans la rétrospective du musée d’Art moderne de la Ville de Paris (MAMVP) intitulée « Le Proche et le lointain », en 1980. C’est là que le public et la critique découvrent un « autre » Gilles Aillaud, qui traite la montagne Hagia Niki comme une Sainte-Victoire, dans la lumière naturelle et écrasante de l’été grec, à l’opposé de la lumière artificielle et crue des cages. Au début des années 1980, la Bretagne lui inspire les littoraux aux horizons lointains agités de courants à marée basse qui infiltrent les rochers couverts de varech (Rochers d’Audierne, 1985). Après un voyage en Égypte en 1987, il peint les bords du Nil, son delta, la mer Morte, le désert (Désert, 1987). L’année suivante, « La Mer dans tous ses états » est composée de quarante petits tableaux, images fugitives – la réalité, dit-il, est difficile à saisir –, captant chacun un « instant décisif » des mouvements de l’Océan sur la plage de Biarritz.
Au cours de la décennie 1990, l’artiste réalisera six très grandes peintures sur papier (de 3 à 9 mètres de largeur), à l’acrylique souvent, toutes représentant des vols d’oiseaux sur le fond étendu de ciels maritimes (Les Mouettes, 1992, la première de cet ensemble), ainsi qu’une douzaine d’huiles sur ce même thème. Certaines ont fait partie de l’exposition « Deadline », en 2009-2010 au MAMVP, qui réunissait les œuvres ultimes de douze peintres majeurs du XXe siècle.
Tous ces paysages ne sont pas choisis au hasard, ils existent parce que l’artiste les a vus, ils se sont imposés à lui, sans qu’il recoure à son imagination. Le traitement léger et rapide de la touche, le rendu presque « badigeonné », le rejet de tout repentir éloignent le risque académique, s’il en était besoin. Les plages bretonnes et normande d’Argenton, d’Audierne et d’Hauteville parlent pour toutes les plages.
Communiqué de l'exposition
Oeuvres exposées :
Les mouettes, 9 août 1992, acrylique sur papier, 105 × 550 cm
Plage d’Hauteville, 1990, huile sur toile, 200 × 260 cm
« La mer dans tous ses états », 1988, huile sur toile (GA160405)
« La mer dans tous ses états », 1988, huile sur toile (GA200303)
« La mer dans tous ses états », 1988, huile sur toile (GA200304)
Désert, 1987, huile sur toile, 168 × 200 cm
Rochers d’Audierne, 1985, huile sur toile, 160 × 200 cm
Le Catalogue Raisonné de l’Oeuvre peint de Gilles Aillaud est établi par le Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France, sous la direction de Catherine Thieck.
Une exposition Gilles Aillaud est prévue au Centre Pompidou, Paris en 2022.
Gilles Aillaud (1928-2005) was not just a painter of animals locked in their cages in zoos or at liberty in their natural habitat (in Kenya, for example), even if those are the themes that established – and sometimes confined – his reputation within the figuration narrative tendency.
In the late 1970s he depicted, in very large formats, the arid mountain landscapes of Skyros (Greece). These paintings were first seen in his retrospective at the Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (MAMVP), titled “Le Proche et le lointain,” in 1980. This show brought to public attention a “different” Gilles Aillaud, an artist who treats Mount Hagia Niki like a Sainte-Victoire in the flattening natural light of the Greek summer – as opposed to the raw artificial light of the animal cages. In the early 1980s Brittany inspired him to paint shores with distant horizons with lively currents at low tide surging amidst the kelp-covered rocks (Rochers d’Audierne, 1985). After a trip to Egypt in 1987 he painted the banks of the Nile, its delta, the Dead Sea, the desert (Désert, 1987). The following year, “La Mer dans tous ses états” comprised forty little pictures, a set of fleeting images – reality, he says, is hard to grasp – of “decisive moments” in the movements of the ocean over the beach at Biarritz.
During the 1990s the artist made six very large paintings on paper (from 3 to 9 metres wide), often in acrylic and all representing the flight of birds against sweeping maritime skies (Les Mouettes [Seagulls], 1992, was the first in this ensemble), and another dozen oil paintings on the same theme. Some of these featured in the exhibition “Deadline” at the MAMVP in 2009-2010, a show that featured late works by twelve major painters of the 20th century.
These landscapes are not random productions. They are here because the artist saw them and felt something about them, without having to delve into his imagination. The light, swift touch, the almost “daubed” handling and the refusal to correct avert all risks of academicism, if that were necessary. The Brittany and Normandy beaches of Argenton, Audierne and Hauteville speak for all other beaches.
Exhibition press release
Exhibited artworks
Le Catalogue Raisonné de l’Oeuvre peint de Gilles Aillaud est établi par le Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France, sous la direction de Catherine Thieck.
Vue de l’exposition Gilles Aillaud, Plages et désert, galerie Loevenbruck, Paris, 2020
Installation view, Gilles Aillaud, Plages et désert, galerie Loevenbruck, Paris, 2020
© Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
Vue de l’exposition Gilles Aillaud, Plages et désert, galerie Loevenbruck, Paris, 2020
Installation view, Gilles Aillaud, Plages et désert, galerie Loevenbruck, Paris, 2020
© Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
© Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
Gilles Aillaud
Plage d’Hauteville, 1990
Gilles Aillaud
Plage d’Hauteville, 1990
Plage d’Hauteville, 1990
Plage d’Hauteville, 1990
Huile sur toile
200 × 260 cm
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© ADAGP, Paris. Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France. Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
Oil on canvas
78 3/4 × 102 3/8 in
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© ADAGP, Paris. Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France. Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
200 × 260 cm
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© ADAGP, Paris. Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France. Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
78 3/4 × 102 3/8 in
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© ADAGP, Paris. Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France. Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
Gilles Aillaud
Désert, 1987
Gilles Aillaud
Désert, 1987
Désert, 1987
Désert, 1987
Huile sur toile
168 × 200 cm
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© ADAGP, Paris. Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France. Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
Oil on canvas
66 1/8 × 78 3/4 in
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© ADAGP, Paris. Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France. Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
168 × 200 cm
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© ADAGP, Paris. Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France. Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
66 1/8 × 78 3/4 in
Courtesy galerie Loevenbruck, Paris
© ADAGP, Paris. Fonds Gilles Aillaud / Galerie de France. Photo Fabrice Gousset, courtesy galerie Loevenbruck, Paris.
Gilles Aillaud
Les mouettes, 1992
Gilles Aillaud
Les mouettes, 1992
Les mouettes, 1992
Les mouettes, 1992
Acrylique sur papier
105 × 550 cm
Collection privée
© ADAGP, Paris. Alberto Ricci / Archives Galerie de France.
Acrylic on paper
Private collection
© ADAGP, Paris. Alberto Ricci / Archives Galerie de France.
105 × 550 cm
Collection privée
© ADAGP, Paris. Alberto Ricci / Archives Galerie de France.
Private collection
© ADAGP, Paris. Alberto Ricci / Archives Galerie de France.